La plus importante de mes séances de mariage
Vous savez, en tant que photographe il arrive un moment où l’on réalise à quel point notre rôle peut devenir important, particulièrement lorsque nos photos revêtent une importance émotive pour nous-mêmes.
Ces images que je vous présente aujourd’hui sont celles du mariage de mon oncle Marcel et sa conjointe de longue date Suzanne.
L’histoire commence à la fin de l’été. Cet homme jovial et débordant d’énergie a été frappé d’un verdict cruel: cancer généralisé sans possibilité de vivre un dernier Noël.
C’était mal nous connaître! Rapidement la famille s’est mise en mode festif et, en un beau et chaud 24 septembre, la magie des Fêtes c’est installée, incluant la visite de Saint-Nicolas (autrefois incarné par mon oncle) et notre traditionnel jeu d’échange de cadeaux!
Prochaine étape: organiser d’urgence son mariage avec sa conjointe Suzanne (et tante adoptive) en mode d’urgence.
C’est donc le 5 octobre que j’ai reçu la nouvelle: j’étais convoqué au mariage des tourtereaux le lendemain en compagnie de mon appareil-photo! À quelques heures de préavis il n’a pas été possible à toute la famille de se libérer mais, ayant des patrons exceptionnels chez Desjardins, j’ai pu prendre congé sans soucis.
La cérémonie s’est déroulée avec beaucoup d’émotions dans une petite salle du palais de justice de Shawinigan et nous nous sommes ensuite déplacés au parc Saint-Maurice pour réaliser les photos officielles dans un décor superbe près de l’eau que Marcel aimait tant.
La réception eu lieu pour sa part au restaurant Saint-Marc Déli qui nous a offert un excellent sevice et même un gâteau de noces surprise car nous n’avions pas eu le temps de faire préparer! Nous en sommes tous reconnaissants!
Le 31 octobre à 1h du matin mon oncle, frère de ma mère et père de ma cousine la plus proche Danielle et l’homme que ma conjointe et moi considérons comme étant le vrai Père-Noël nous a quitté.
Je vous laisse donc sur ces précieuses photos avant que j’aie une larme à l’oeil en rédigeant ce texte au Café Morgane.
Merci pour tout mon oncle Marcel.
